Charles Darwin Portrait
Bien mal comprise est la notion d’évolution au sens biologique.

Ce que l’évolution n’est pas

Contrairement à l’interprétation populaire, l’évolution n’est pas la métamorphose (même partielle) d’un individu en un individu plus avancé.

En fait, pour commencer : un individu n’évolue pas : un singe ne peut jamais devenir un être humain simplement en « évoluant ».

Les caractéristiques d’un être vivant sont déterminées par son ADN et celui-ci ne change pas au cours de sa vie : les gènes ne se commandent pas. Un individu reste donc tel qu’il est et ne changera pas (hormis, bien-entendu, les effets du vieillissement) : l’évolution à proprement parler ne concerne donc pas un individu.

Ce que l’évolution est

Quand on parle de l’évolution, on désigne l’évolution d’une population d’individus au fil des générations, au fil du temps.

Prenons par exemple un ours brun vivant dans les montagnes d’une région tempérée. Son pelage brun est parfaitement adapté à la vie dans la forêt : le brun se fond dans l’ombre des sous-bois et permet de chasser sans se faire repérer. La couleur du pelage est déterminée par un gène présent sur l’ADN des ours de cet espèce.

Imaginons maintenant que, lors d’une division cellulaire, le gène responsable de la couleur du pelage soit accidentellement modifié et que la production du pigment brun ne soit plus codé. À ce stade, les conséquences de cette mutation sont nulles. Au mieux, le changement dans une seule cellule de l’ours va modifier la couleur d’un seul poil de l’ours.

Là que cela devient intéressant, c’est si cette mutation intervient dans un gamète de l’ours, et que ce gamète est celui qui soit sélectionné quand l’ours va se reproduire. Dans ce cas de figure, toutes les cellules de l’ourson porteront cette modification. Aucune des cellules ne pourra produire le pigment brun : l’ourson aura un pelage entièrement blanc.
Si l’ours a deux oursons, la modification sur l’ADN n’ayant été opérée que sur un seul gamète, seulement un ourson sera blanc. L’autre sera brun.

Dans l’environnement de la montagne et de la forêt, un pelage blanc n’est clairement pas adapté pour la chasse ou pour se cacher. Un ourson blanc sera très nettement défavorisé, et sa survie alors largement compromise.
Si l’ourson blanc ne survit pas suffisamment longtemps pour lui-même se reproduire, alors le gène du pelage blanc n’est jamais transmis et cette mutation de l’ADN n’aura servi à rien.

Ici, c’est donc l’environnement et l’habitat naturel qui déterminent si une nouvelle caractéristique est intéressante ou non pour une question de survie.
On qualifie ce principe là de « sélection naturelle ». C’est l’environnement qui conditionne le maintient d’une caractéristique au sein d’une espèce vivante. L’environnement récompense en quelque sortes les mutations qui améliorent les chances de survie, et pénalise celles qui les réduisent.

Si maintenant le climat se refroidit, et que la montagne devient de plus en plus enneigée et donc blanche, alors un ourson qui naîtrait tout blanc aura le plus de facilité pour chasser : il sera bien plus difficile à repérer et pourra donc s’approcher au plus près de ses proies.
L’ourson blanc aura donc beaucoup plus de chances de survivre que son frère au pelage brun. Il aura plus de chances d’arriver à l’âge adulte et se reproduire, et donc de transmettre son gène de « blancheur ».

On comprend donc qu’au bout de plusieurs générations, les ours les plus enclins à survivre dans un environnement enneigé sont ceux qui ont le pelage blanc. Les ours blancs, peu nombreux au début, vont survivre plus longtemps que les autres et donc avoir plus de chances de se reproduire et à engendrer d’autres ours blancs.
Au fil du temps, c’est toute la population d’ours qui va avoir un pelage blanc.

Comme on le voit, à aucun moment un ours particulier n’a subitement changé de couleur. Le changement de couleur s’est fait par la descendance et au fil des générations, le tout conditionné par l’environnement et des ours.

L’évolution selon Darwin fonctionne de cette façon : les caractéristiques d’une espèce apparaissent de façon aléatoires et c’est l’environnement qui détermine si cette caractéristique va subsister dans l’espèce ou simplement disparaître.

Comment se produit une mutation ?

Les changements au niveau des gènes interviennent de façon aléatoire.

Lors de la division cellulaire, le brin d’ADN contenu dans la cellule va se dupliquer. C’est lors de cette duplication qu’une erreur peut se produire : la duplication n’est en effet pas une opération parfaite, les erreurs arrivent.

Un peu à la manière d’une « faute de frappe » quand vous recopiez un texte, la plupart des fautes sont sans incidences sur la compréhension du texte, mais certaines peuvent changer le sens d’une phrase. Si l’on réplique un texte manuellement des millions de fois à la suite, les fautes vont se cumuler et le texte évoluer (c’est un peu la version écrire du jeu du « téléphone arabe »).

Dans la réplication de l’ADN il en va de même : la plupart des erreurs sont sans conséquences, mais certaines en ont d’importantes : du changement de couleur du pelage, à la forme des griffes ou la taille du cerveau.

Les modifications dans l’ADN sont dues au hasard : c’est le hasard qui produit un changement quelque part, et c’est le hasard qui fera si cette mutation est un avantage pour l’individu. En revanche, la sélection naturelle par l’environnent n’est, elle, pas aléatoire : ce n’est pas un hasard si les ours blancs survivent mieux dans la neige que les ours bruns.

De modification en modification, une population d’être vivants s’adapte donc à son environnement : ceux dont les modifications constituent un avantage survivent mieux que ceux dont la modification est un handicap.

Il y a beaucoup d’autres facteurs que le climat qui puisse influer sur le maintient ou non d’une nouvelle caractéristique chez une espèce : si une espèce de plantes dispose d’un forme particulière, certains insectes vont vouloir se cacher parmi ces plantes pour échapper aux prédateurs ; c’est ainsi qu’on trouve les phasmes, qui sont des insectes s’étant adaptés pour ressembler à des plantes :

un phasme
Le phasme, un insecte qui a évolué vers l’apparence d’une plante pour échapper à l’attention des prédateurs (image)

Dans d’autres cas, c’est la fleur (un être vivant aussi) qui va s’adapter aux insectes. On voit ainsi certaines fleurs ressembler à certaines espèces d’abeilles : l’insecte, leurré, va être attiré par la plante et effectuer la pollinisation pour la plante, qui aura plus de chances de produire des fruits que la plante qui n’attire pas d’abeilles :

the bee orchid
L’Ophrys abeille, une orchidée qui a pris la ressemblance d’une abeille (image)

Dans certains cas, c’est l’homme (en particulier) qui sélectionne les individus d’une espèce et les fait ses reproduire entre eux, afin d’affiner les caractéristiques de cette espèce.

C’est ainsi que la domestication des loups ou des chats il y a quelques milliers d’années a permis d’en « créer » des gros, des petits, des mignons, des poilus, des forts, des rapides à la course…

Même chose pour l’agriculture : en sélectionnant les épis de céréales qui ont donné le plus de grain, on peut avoir, année après année, des plantes qui produisent de plus en plus, ou qui résistent aux insectes, ou qui nécessitent moins d’eau..

Tout ceci a été de la manipulation génétique aussi, mais elle est aléatoire et incontrôlée : on peut simplement avantager certains caractères dans la descendance d’une espèce vivante, mais pas les forcer ou induire de changements précis.

Pour créer et forcer l’expression d’un gène particulier (et donc d’une caractéristique particulière) dans un individu, on utilise les organismes génétiquement modifiés.On peut ainsi rendre une plante résistante à un insecte.

On peut également transplanter un gène d’une espèce à une autre : il existe des chèvres avec un gène d’araignée, qui produisent du lait riche en protéine de soie, ou encore des lapins fluorescents dans le noir (grâce à un gène trouvé sur une méduse). Ceci est possible parce que tous les êtres vivants sur cette planète partagent le même support de base pour l’information génétique : l’ADN.

Ceci confirme parfaitement également la théorie selon laquelle tous les êtres vivants sont issus d’une même espèce vivante initiale (une simple cellule), et dont les individus se sont lentement différentiés en plusieurs espèces au fil des éons.

13 commentaires

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Alain écrit :

le lapin fluo c'est grâce au gène de la GFP d'une méduse, pas d'une algue.

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VF écrit :

Mais si la neige était bleue, est-ce qu'il y aurait des ours bleus?

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Gokudera ElPsyCongroo écrit :

Super article!
Une mutation dans une seule cellule n'a qu'un effet minime sur tout le phénotype ? Voire aucun ? Un seul poil pour l'ours par exemple. Quel est l'effet de la division des cellules, est-ce que la mutation finit par s'étendre ? Si non, ça veut dire qu'une maladie génétique ne peut pas être "acquise" durant la vie, puisque les mutations sont rares ?

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Loukatao écrit :

Bonjour,
je suis bien content que tu ais abordé ce sujet car j'ai bien des questions qui me trottent dans la tête depuis longtemps.
Au début de la création, le "vivant" ne comportait qu'une seule cellule. Je peux comprendre que celle-ci se soit divisée par hasard ou par accident pour former un "vivant à deux cellules et ainsi de suite jusqu'à x cellules.
De nos jours, on voit bien que la continuité de la vie est due à besoin irrésistible de reproduction, que ce soit tant dans le domaine animal que végétal. La question que je ma pose est: d'où et comment est nait cette obsession de reproduction vue qu'il n'y avait pas beaucoup d'intelligence dans un "vivant" de quelque cellules?
Toujours au sujet de la reproduction et dans la sphère du végétal, je me pose la même question sur la conscience que peut avoir une plante pour assurer la survie de son espèce. Je prends comme exemple un arbre qui produit un fruit; celui-ci sera mangé par tel animal qui dispersera les graines contenues dans ce fruit. Si je fais l'analogie avec une boucle d'asservissement, il faut un retour d'information de l'action déterminée pour pouvoir modifier la consigne initiale. Or dans le cas pré-cité il n'y a pas de retour. Comment l'arbre peut-il connaître le résultat de sa stratégie?
Je pourrai poser la même question sur les animaux qui vivent en société tel les fourmis qui se démènent individuellement pour perpétrer la survie de l'espèce.
Je vais m'arrêter là sur mes interrogations que je vais résumer en une seule question:
d'où vient cette nécessité impérieuse de reproduction?

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Le Hollandais Volant écrit :

@VF : c’est probable. Il n’est pas impossible d’avoir des pigments bleu. Certains chats sont bleu-gris, et beaucoup de pigments bleus existent chez les oiseaux et les poissons.

@Gokudera ElPsyCongroo : une mutation peut se faire sur une cellule et avoir des conséquences par la suite. Si la cellule n’arrive pas à produire une protéine et qu’elle produit un poison à la place, par exemple. Ce n’est toujours qu’une cellule, donc j’imagine que le système immunitaire répond rapidement, mais bon.
Les cellules se divisent, mais pas infiniment non plus. Elles finissent pas mourir et il y en a de nouvelles qui sont créées. Il y a cependant l’exception des cellules qui se divisent beaucoup trop et de façon incontrôlées, on appelle ça un cancer…

@Loukatao :

La question que je ma pose est: d'où et comment est nait cette obsession de reproduction vue qu'il n'y avait pas beaucoup d'intelligence dans un "vivant" de quelque cellules?

Je n’ai pas de réponse toute faite pour l’origine : l’origine de la vie est encore pleine de mystères, hein. Mais je peux émettre quelques éléments de réponse quand même.

Il faut bien savoir que la vie (que ce soit une cellule ou cent milliards), ce n’est rien d’autre qu’un gros tas de molécules qui réagissent entre-elles. Si une cellule se divise, c’est à cause d’une réaction chimique.

Ensuite, si tu as deux espèces, l’une qui se reproduit (chimiquement, donc) et l’autre non. Laquelle va encore être là après quelques temps ? C’est naturellement celle qui s’est reproduite, car l’autre a fini par mourir sans descendance. Au final, il ne reste que des espèces qui ont « en eux » et « chimiquement » cet instinct de reproduction. C’est tout simple au final.

Même chose pour tout ce qui vital pour la vie : respirer, manger… mais aussi fuir le danger.
Un exemple : l’odeur d’œuf pourri est infect. Ça sent très mauvais et on a tendance à fuir ça. Pourquoi ? Parce que cette odeur vient d’un gaz particulier : le sulfure d’hydrogène $H_2S$ (comme le $H_2O$, mais avec un soufre au lieu de l’oxygène). Ce gaz est extrêmement toxique (détruit les tissus organiques, étouffe la victime, etc.).
Imagine deux individus : l’un qui déteste cette odeur et va fuir, et l’autre qui adore et va y aller. Celui qui va y aller va mourir. Celui qui va fuir va survivre : seul lui se reproduira et le caractère « je trouve que les œufs pourris ça pu » va perdurer.
Aujourd’hui, l’organisme a des réflexes pour tout ce qui est dangereux : odeur d’œuf pourris ou de viande avariée, du feu, du chaud ou du froid extrême… Ce n’est pas un hasard, donc :).

Or dans le cas pré-cité il n'y a pas de retour. Comment l'arbre peut-il connaître le résultat de sa stratégie?

L’arbre ne le sait pas.
Il y a juste un fait simple : si le fruit est appétissant (sucré et nutritif par exemple), il y aura plus d’herbivores pour disséminer les graines et donc l’arbre va proliférer, grâce aux herbivores.

Les arbres qui produisent un fruit toxique, pas bon ou difficilement repérable n’utilisent pas la même stratégie : leurs fruits ne seront pas disséminés et vont pousser près de l’arbre "parent" et on aura plutôt une forêt avec des arbres proches les uns des autres.

Enfin, si un jour, un arbre qui normalement compte sur les prédateurs pour disséminer ses graines a muté et produit des fruits toxiques, ses graines seront mangées mais le prédateur va mourir. Du coup les graines ne seront pas disséminées et l’arbre en question n’aura pas "d’enfants", et son espèce s’éteint avec lui.

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charles écrit :

il y a aussi des préjugés de la part de ceux qui ont compris la théorie de l'évolution.
par exemple, certains pensent que le mécanisme de sélection naturelle ne peut être que bénéfique pour une espèce, mais c'est pas vrai.
un exemple imaginaire: on a une population qui survit bien, puis une mutation qui permet à un couple d'obtenir une portée de 3 descendants au lieu de 2 descendants. cette mutation est accompagnée de la disparition d'un mécanisme de défense à une bactérie, par exemple. au bout de plusieurs générations, les individus ayant la mutation domineront la population jusqu'à la disparition de ceux ne l'ayant pas. et ensuite, on peut avoir une épidémie de la bactérie, et la population est décimée.
sans la mutation, la population aurait survécu à l'épidémie. la mutation a donné un avantage sélectif au sens de la sélection naturelle: elle a permis aux individus ayant la mutation de s'imposer. mais elle a fourni un désavantage au final: les individus n'avaient pas besoin de ça, mais à cause du mécanisme de sélection naturelle, l'espèce a été orientée vers une voie de garage.

un autre aspect est ce qui est appelé l'hypothèse de la reine rouge. si certaines espèces évoluent, leurs prédateurs et leurs proies en font autant. de la même manière que dans Alice au pays des merveilles, Alice et la reine doivent courir pour rattraper le paysage qui défile et donc rester sur place. beaucoup de gens ayant compris la théorie de l'évolution pensent que l'évolution nous rend plus fort et plus apte à la survie. ce n'est pas forcément vrai, si on évolue trop lentement par rapport à nos prédateurs et nos proies, on devient plus faible, même si on a évolué.

finalement, l'aspect de la pression sélective est également en général sur-estimé. il est fort possible qu'une grande partie des mutations soit due au hasard et se soit imposée par hasard également simplement parce que le groupe ayant la mutation a, par chance, mieux survécu.

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Juju écrit :

Non mais en revanche sur les pistes vertes, il y a des skieurs qui sont des bleus.

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Juju écrit :

Et pour aller plus loin (ou plus bas), admettons que dieu existe (il faut bien faire des suppositions parfois pour raisonner). Si ce dieu est Ta'aroa (puissant dieu Polynésien), quand il va accueillir les morts terrestres, il va en envoyer 99% en "enfer" pour ne pas l'avoir vénéré !?... Oui, certainement, sauf si il y a un accord tacite entre les dieux. Mais comme nous n'avons aucune affirmation sur cette entente (si cet accord existe, pourquoi les guerres de religion ?) on peut en déduire que dieu n'existe pas.

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Le Hollandais Volant écrit :

@Juju : déjà, sur cette supposition, tout le monde va en enfer, car toutes les religions stipulent que ceux qui ne croient pas en elles vont en enfer, or personne ne croit en toutes les religions en même temps.

Autrement, l'hypothèse d'un dieu n'est pas nécessaire pour répondre aux grandes questions. Elle peut être posée légitimement, mais elle esr inutile.
Je citerai Carl Sagan pour illustrer ça :

If the general picture, however, of a Big Bang followed by an expanding universe is correct, what happened before that? Was the universe devoid of all matter, and then the matter suddenly somehow created? How did that happen? In many cultures, the customary answer is that a god, or gods, created the universe out of nothing. But if we wish to pursue this question courageously, we must of course ask the next question: where did God come from?
If we decide that this is an unanswerable question, why not save a step and conclude that the origin of the universe is an unanswerable question?
Or, if we say that God always existed, why not save a step, and conclude that the Universe always existed? That there’s no need for a creation, it was always here. These are not easy questions.
Cosmology brings us face to face with the deepest mysteries, questions that were once treated only in religion and myth.
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Juju écrit :

Ou alors Dieu existe et il a initié plein d'univers. Il rend les circonstances de "vies" possibles un peu partout et il observe, à la manière d'un laborantin.
Il s'absente aussi, par rapport aux divers essais. Tant et si bien que quand il revient à une des ses "éprouvettes", il est parfois déçu; par exemple, il y a 65 millions d'années, il constate avec dépit que les dinosaures sont une impasse et il "efface" tout avec une cause extérieure pour repartir sur de nouvelles bases. Il m'est avis que nous sommes sur le point de le décevoir et qu'il va revoir sa copie; je pense que nous sommes décevants, les brouillons précédents n'étaient peut-être pas ce qu'il attendait mais je pense que nous ne sommes pas un "bon" résultat...
"Dieu est pour vous le tapis sous lequel vous balayez tous les mystères de l'Univers, tous les défis jetés à notre intelligence. Vous cessez simplement de réfléchir et vous dites : Dieu l'a fait !" Carl SAGAN

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JC-van-Dale écrit :

Bonjour,
Je me permets d'intervenir à propos de votre article sur la théorie darwinienne, qui depuis longtemps a été rejetée par les savants sérieux, notamment les anatomistes.
Tout comme Newton, esprit nébuleux dont l’œuvre a entravé le progrès des sciences physiques, Darwin est l’esprit nébuleux qui a entraver celui des sciences naturelles.
Une autre voie que celle des transformistes, expliquant l'origine de l'homme a été depuis longtemps démontrée scientifiquement, et a fait l'objet de multiples conférences à la fin du 19ème siècle.
Mais malheureusement cette Nouvelle Science, bien trop audacieuse pour l'establishment et ses orgueilleux savants, a été mise sous le boisseau.
Par conséquent, si vous désirez prendre connaissance de cette théorie, vous pourrez y avoir accès par le lien que je joins ci-dessous.
Inutile de vous dire que la version que vous y trouverez nous place très loin du singe vers lequel, au contraire, vu l'abaissement intellectuel et moral généralisé, un grand nombre d'individus semble assurément se diriger aujourd’hui.
https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.fr/2017/07/nos-veritables-origines-nos-racines.html
https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.fr/
Partageons nos connaissances.
Cordialement.


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