… ce dernier mesurerait 21 mètres d’arête mais pèserait plus de 200 000 tonnes.
(Il s’agit de tout l’or des réserves accessibles et celui déjà extrait depuis le début de l’humanité)
Il est parfois amusant de faire des comparaisons foireuses.
Les chiffres qui suivent sont basées sur les estimations de présence des éléments dans la croûte terrestre : les cubes sont à l’échelle les uns des autres (avec un zoom pour le cuivre et le platine) et représentent les tailles relatives d’hypothétiques cubes fait avec le métal contenu dans la croûte terrestre.
Tous les métaux ne sont pas présents, et donc pas non plus tous les éléments : j’ai seulement mis les plus intéressants à mes yeux.
En comptant les non-métaux, le silicium est le second élément le plus présent en masse dans la croûte terrestre, le premier est l’oxygène (associé bien souvent au silicium, et donc sous forme de silice, constituant principal de la croûte terrestre et du manteau).
Parallèlement, l’osmium, bien que le métal le plus rare de la terre (on en produit moins d’une tonne par an dans la monde, à comparer aux 2 500 tonnes d’or annuels), n’est pas l’élément le plus rare.
On estime en effet que les réserves d’Astate ne se limitent qu’à environ 25 à 30 grammes sur la planète (sans cesse renouvelés par désintégration radioactive).
Enfin, d’autres matériaux comme le Technétium ou le Neptunium sont artificiels et n’existent pas à l’état naturel de minerai.
Si l’on considère la Terre dans sa totalité, pas seulement la croûte, alors l’élément le plus abondant est le fer (32,1 % en masse), essentiellement concentré dans le noyau. Viennent ensuite l’oxygène (30,1 %), le silicium (15,1 %), le magnésium (13,9 %), le soufre (2,9 %), le nickel (1,8 %), le calcium (1,5 %), l’aluminium (1,4 %) et tous les autres éléments ne représentent qu’un total combiné de 1,2 % (source) !