Des ondes lumineuses.

Cet article fait partie d’une série d’articles sur la lumière.
Bien que ce ne soit pas nécessaire pour comprendre cet article, je vous en conseille la lecture si le sujet vous intéresse :

Le titre « pourquoi la vitesse de la lumière est-elle ce qu’elle est ? » peut être reformulé en « pourquoi la vitesse de la lumière n’est-elle pas infinie ? ». La question peut sembler étrange au premier abord : après tout, pourquoi questionner une propriété immuable de la nature ?

En réalité, j’ai besoin de ceci pour d’autres articles à venir, sur la lumière. Aussi, vous allez voir, c’est assez intéressant de se poser cette question : ça permet de voyager au cœur de la matière, ou, en l’occurrence, au cœur du vide.

La nature de la Lumière

La lumière est tantôt décrite comme une particule, tantôt comme une onde, selon ce qu’on essaye de montrer. Ainsi, la version « particule » explique très bien le phénomène photoélectrique, mais la version ondulatoire, elle, explique parfaitement les phénomènes de la diffraction, la réfraction ou les interférences.

Depuis la mise au point de la physique quantique, les interactions lumière-matière s’expliquent beaucoup mieux. Aussi, en quantique, la lumière n’est ni exactement une particule ni exactement une onde : on l’associe plutôt à ce qu’on appelle un paquet d’onde.

Il s’agirait, si j’avais à le décrire, d’une sorte de perturbation se propageant à travers un champ quantique (le champ électromagnétique, pour la lumière). Cette perturbation transporte l’énergie de la lumière :

Modélisation d’une perturbation sur un champ quantique.
Dans ce qui va suivre, cependant, on peut se limiter à considérer la lumière comme une onde : l’explication y sera plus simple et compréhensible, et au final ça ne changera pas grand chose.

Naissance d’un rayon de lumière

Sous cette hypothèse, la lumière est donc une onde électromagnétique. Cette onde se propage en traversant le champ électromagnétique de l’univers. Ce champ combine le champ magnétique et électrique (qui ne sont que deux facettes d’une seule chose).

Une onde lumineuse peut être émise par une particule chargée oscillant autour de son point d’équilibre, comme un électron en équilibre sur son orbitale atomique.
L’électron qui oscille constitue une charge électrique en déplacement : ceci excite le champ magnétique ambiant et une perturbation se forme dessus. Cette perturbation agit elle-même comme un aimant agité. Or, un aimant que l’on agite va induire une perturbation dans le champ électrique.

On a donc un système couplé et auto-entretenu : le champ électrique variant induit une variation dans le champ magnétique, et la variation dans le champ magnétique induit une variation dans le champ électrique, et ainsi de suite en boucle.

Les perturbations électriques et magnétiques sont donc couplées et les deux s’entretiennent mutuellement tout en progressant à travers l’espace :

Champ électrique et champ magnétique.
Champs électrique et magnétique composant la lumière. (source)

Propagation d’un rayon de lumière

Les choses intéressantes commencent ici.

Dans l’air, une onde comme le son se propage comme une compression (et décompression) des molécules de l’air. Cette propagation n’est pas infiniment rapide : il faut un petit instant pour que les molécules se déplacent, augmentent la pression, repoussent les autres molécules, et reviennent à leur position d’équilibre, et ainsi de suite pour chaque molécule. Il en résultat une chose fondamentale : le son se déplace à une vitesse finie dans l’air : 340 m/s environ.

Dans l’hélium, beaucoup moins dense que l’air, les molécules sont mises en vibration plus facilement et oscillent donc plus rapidement. Aussi, le son se déplace beaucoup plus vite dans l’hélium : à environ 890 m/s. C’est à cause de ça que notre voix est aiguë quand on inspire de l’hélium.

Revenons à la lumière dans le vide : tout comme les molécules de l’air ne vibrent pas infiniment vite sous l’effet du son, les champs électrique et magnétique ne sont pas non plus excités infiniment rapidement par la perturbation électromagnétique. Bien que la lumière n’ait pas besoin de support matériel pour se propager, elle se déplace tout de même sur le champ électromagnétique. Et comme ce champ ne peut pas varier infiniment vite, la lumière se déplace elle aussi à une vitesse finie.

Voyons maintenant comment ça se passe plus en détail, pour la composante électrique d’une part, puis pour la partie magnétique.

Notion de permittivité diélectrique

Tels deux électrons dans un conducteurs ne pouvant pas se repousser infiniment rapidement à cause de leur inertie et la répulsion entre les deux, une perturbation sur le champ électrique ne peut pas se déplacer infiniment rapidement. Le champ électrique n’est pas infiniment sensible à une perturbation électrique : il lui faut un bref instant pour prendre une nouvelle valeur. Cette notion est celle de la permittivité diélectrique du vide.

La permittivité diélectrique du vide se mesure en farad par mètre.

Le farad c’est aussi l’unité de la capacité électrique d’un condensateur. Quand une impulsion électrique traverse le champ électrique, il faut un bref instant pour que le champ électrique transmette cette impulsion. Durant ce bref instant c’est comme si l’impulsion électrique était légèrement ralentie par sa progression, comme un électron qu’on aurait envoyé sur une armature déjà chargée d’un condensateur.

La valeur associée à la permittivité diélectrique du vide, notée $\epsilon_0$ est environ de :

$$\epsilon_0=8,854\ 187\ 82\times 10^{-12}\ \text{Fm}^{-1}$$

La permittivité diélectrique du vide est un nombre très faible : le vide n’accumule que très peu les charges et a au contraire tendance à très bien transmettre les impulsions électriques. Néanmoins, même si c’est rapide, ce n’est pas infiniment rapide, et cela change tout.

Notion de perméabilité magnétique

La même idée de « latence » dans la transmission d’une perturbation sur le champ électrique s’applique pour le champ magnétique : le champ magnétique résiste un peu au passage d’une perturbation magnétique. On parle de perméabilité magnétique du vide, et elle se mesure en henry par mètre.

Le henry est l’unité de l’inductance magnétique d’une bobine, qui correspond à sa capacité à ralentir le courant due à des effets magnétiques face aux électrons qui se déplacent dans la même bobine.

Pour notre vide, c’est là encore comme si le vide avait une petite inductance propre et se comportant comme une petite bobine électrique.

La valeur de cette perméabilité magnétique $\mu_0$ est environ :

$$\mu_0 = 1,256\ 637\ 061\ 4\times 10^{-6}\ \text{Hm}^{-1}$$

Là aussi, c’est un nombre très faible, et on peut dire que le vide bloque juste un tout petit peu le passage du courant.

Et la vitesse de la lumière fut…

À la lumière de ce qui se trouve ci-dessus, on voit que le vide se comporte comme un tout petit condensateur couplé à une toute petite bobine. L’un dans l’autre, ceci empêche la propagation de la lumière d’être infiniment rapide : le vide a besoin d’un peu de temps pour véhiculer la lumière.

Plus la capacité de ce petit condensateur et l’inductance de cette petite bobine sont faible, plus la lumière pourrait aller vite. On montre que la vitesse de la lumière est reliée à ces deux constantes $\mu_0$ et $\epsilon_0$, et que cette relation est de nature inverse.

La vitesse de la lumière s’obtient ainsi par la relation :

$$c = \frac{1}{\sqrt{\mu_0 \times \epsilon_0}}$$

Et vous pouvez calculer : on retrouve bien une vitesse égale à 299 792 458, et l’unité tombe également juste sur des mètres par seconde.

Historiquement, cependant, les scientifiques ont d’abord mesuré et fixé la valeur de la vitesse de la lumière, puis en ont déduit les valeurs de la permittivité diélectrique et de la perméabilité magnétique du vide.

Conclusion

Les deux constantes électromagnétiques $\mu_0$ et $\epsilon_0$, ainsi que leur origine physique — le vide se comporte comme une petite bobine associée à un petit condensateur — expliquent à elles seules pourquoi la lumière n’a pas une vitesse infinie !

Cette vitesse est ralentie par une sorte de latence qu’ont les champs magnétiques et les champs électriques à progresser.

Dans le verre ou l’eau cette latence est bien plus forte en raison de la présence de particules chargées partout (électrons, protons) et donc la vitesse de la lumière diminue dans ces matériaux (jusqu’à 60 % de ralentissement dans le diamant).

Le mécanisme de ce ralentissement est expliqué dans cet article.

S’il y a une chose à retenir ici, c’est de voir que les champs électriques et magnétiques sont couplés et s’autoentretiennent : à chaque longueur d’onde, le champ magnétique induit le champ électrique devant lui, puis le champ électrique induit le champ magnétique devant lui, et l’onde électromagnétique progresse.

Une onde électromagnétique telle que la lumière, tout comme les électrons dans une bobine, sont donc sensibles aux champs électriques et magnétiques, et s’en trouve ralentie.

image d’en-tête de Iplywittrees

40 commentaires

gravatar
Juju écrit :

Encore un article qui en répondant à des interrogations, en provoquent de nouvelles (sur la nature du vide, par exemple).
Sinon, "L’électron qui se oscille"; à modifier.

gravatar
Vincent écrit :

Le (très grand) néophyte que je suis trouve que l'explication ne fait que déplacer le problème : pourquoi le vide se comporte-t-il comme une petite bobine associée à un petit condensateur ? Lui qui est sensé être "vide" (même si cette notion de vide est évidement plus complexe que ca).

Merci en tout cas pour vos articles, toujours à la limite de ce que ma formation scientifique me permet de comprendre ;)

gravatar
Marc écrit :

Bonjour,

Article très intéressant, comme toujours.

2 petites typos :
- L’électron qui se oscille constitue une charge électrique en déplacement
- Une onde électromagnétique (...) et s’en trouve ralentie.

Et une question :

C’est à cause de ça que notre voix est aiguë quand on inspire de l’hélium.

Pour que cette explication soit valable, il faudrait que l'auditeur soit également entièrement dans l'hélium, non ? Du moins, que le volume d'espace compris entre la bouche de celui qui a aspiré de l'hélium et l'auditeur soit composé d'hélium, non ?
Il me semble avoir lu il y a longtemps que ce phénomène s'expliquait plutôt par une modification physique (heureusement temporaire) des cordes vocales.

Bref, c'est pas le sujet de l'article :-)

gravatar
Arfy écrit :

Remarque: une ch'tite définition pour "champ quantique" serait la bienvenue =)
Genre kézako ? Autres champs quantiques existants.
Note j'ai cherché sur Wikipedia, mais on c'est high level pour moi :P

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :

@Vincent : Oui, je comprends ce que tu veux dire.

Ça rejoint ce que dit @Arfy :. Je ferais un article sur ce qu’on appelle un « champ quantique ».

Pour résumer très rapidement, il faut voir l’espace (qu’il soit vide ou non) comme des régions qui ont divers paramètres. C’est un peu comme une carte de France où chaque point est caractérisé par sa température, sa vitesse du vent, son hygrométrie, sa pression. Dans ces exemples, on parle du « champ de température » ou « champ d’hygrométrie » la carte représentant les températures et l’hygrométrie en fonction de l’endroit.

Dans le vide on a, de la même façon, une carte du magnétisme ambiant, ou de la charge électrique ambiante. Une carte qui représente toutes ces valeurs serait une représentation du champ magnétique et du champ électrique.

Si on place une bougie au milieu d’une pièce froide, alors le champ de température sera intense sur la bougie mais pas ailleurs (imagine une bougie vue à la caméra thermique).
De même, si on pouvait photographier le champ magnétique d’une pièce dans laquelle on aurait posé un gros aimant, on verrait un champ diffus partout, sauf à proximité de l’aimant, il les lignes de champ magnétique seraient recourbées autour de l’aimant : sortant du pôle nord pour aller dans le pôle sud de l’aimant.

Une bougie peut modifier le champ de température, comme un aimant déforme le champ magnétique.

==

Autrement, je rappelle bien-sûr que le vide est appelé « vide » car il n’y a pas d’atomes.
Mais il subsiste encore des photons, des champs électriques, magnétiques, etc. et diverses choses immatérielles : https://couleur-science.eu/?d=eb5c90--quelques-mots-a-propos-de-rien

@Marc : pas forcément. C’est plus facile à expliquer avec une flûte (ou la déformation du son fonctionne aussi) :

Dans l’air, l’air dans la flûte vibre par exemple à 440 Hz. Ce son sort de la flûte à 440 Hz et arrive aux oreilles à 440 Hz.
Avec de l’hélium, le gaz vibre beaucoup plus vite (500 Hz par exemple). Quand l’onde passe de l’hélium à l’air, sa fréquence reste identique, seule sa vitesse de propagation change. L’oreille de l’auditeur recevra donc bien du 500 Hz (donc un son plus aigu).

Avec la voix, la fréquence est donnée par les cordes vocales (qui elles ne changent pas). La fréquence du son parlé n’est donc pas modifié, mais c’est le timbre de la voix qui l’est.

gravatar
Highpitched écrit :

Excellent ! J adore apprendre. Très bien rédigé en plus, hâte de lire la suite.

gravatar
John Doe écrit :
À la lumière de ce qui se trouve ci-dessus

Huhuhuh :)

gravatar
ludo écrit :

vraiment intéressant, j'adore lire vos articles je n ai aucune formation scientifique
et vos explications sont génial . j ai une question peut il exister un milieu plus favorable que le vide pour la lumière ou la latence serait encore plus faible.
et merci encore

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :

@ludo : Cela voudrait dire un indice de réfraction situé entre 0 et 1.

Et bien… oui, ça existe. Mais c’est plus compliqué, car cela voudrait aussi dire qu’on aurait des vitesses de la lumière supérieures à celle de la lumière dans le vide, et ça, ça n’arrive pas.

L’indice de réfraction mesure la vitesse de phase d’une onde lumineuse (la vitesse de déplacement des crêtes de l’onde sur l’onde elle-même). Or la vitesse réelle, celle qui transmet l’information et l’énergie, c’est la vitesse de groupe d’une onde (la vitesse d’avancement de l’onde dans l’espace).

Donc oui, des matériaux avec un indice de réfraction entre 0 et 1 existent : l’eau par exemple, possède cette propriété pour certaines ondes du domaine des rayons X. Mais ça ne signifie pas que les rayons X se déplacent dans l’eau plus vite que la lumière dans le vide.

gravatar
Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN écrit :

▬JFP¦¦20200414¦¦Bonjour.
▬Le titre de votre article est superbe, car en réalité nous ne savons pas pourquoi cette vitesse de la lumière est ce qu'elle est, mais nous pouvons vous dire que cette vitesse de la lumière nous semble fausse de 35 mètres près et augmentée de trop, et là c'est un vrai scoop si nous nous plantons pas, car voici notre démonstration qui est relativement très simple et qui s'appuie sur les constantes de Planck.

▬Voici les constantes en question avec une nouvelle constante de notre cru que avons appelé jf, comme j'en fréquence ou j'en fréquente (pour sourire), qui est une fréquence déduite de la constante de Temps de Planck. Ces constantes données sont normalement universelles et sont celles trouvées sur le site Wikipédia en espérant sans erreur.
c=Ancienne Célérité de la vitesse de la lumière dans le vide ¦ 299792458 m/s
c=Nouvelle Célérité de la vitesse de la lumière dans le vide ¦¦ 299792422,79198115018658948477041 m/s
t=Temps de Planck. (5,391247×10E-44) s
l=Longueur de Planck. (1,616255×10E-35) m
jf=Fréquence de JFP (1/5,391247×10E-44) ou simplement 1/ t
▬Nouvelle formule de la célérité c=1/t×l ou c=jf×l. ou encore c=l×jf. Quoi de plus simple.

Cette fréquence vaut (1/5,391247×10E-44)=0,18548584399861479171701834473546×10E44)
Ou encore en arrondi (1,8548584399861479171701834473546×10E43)
La puissance en base dix initiale est négative (10E-44), car la la dimension est plus petite que UN, après calcul cet exposant devient positif, car c'est un nombre de fois qui est exactement comme une fréquence. Donc de 10E-44 on passe forcément 10E44 puis même à10E43 pour avoir la convention normale d'avoir un chiffre devant la virgule. Mais si on multiplie le nombre sans exposant par 10 pour avoir une convention d'écriture normale, il faut forcément soustraire une base 10 à l'exposant qui devient 10E43 au lieu des 10E44 initial.

▬Pourquoi parler de fréquence dans ce que nous exprimons à partir du temps de Planck Ɂ
Et bien il faut considérer que le nombre de laps de temps de Planck dans une seconde, est un rapport entre une seule petite seconde et ce temps de Planck. Ce temps de Planck est très court, et donc cette fréquence est forcément très élevée, et ainsi ayant un battement ou fréquence de temps et de la longueur de Planck, et bien il suffit de multiplier cette fréquence liée au temps de Planck par la distance de Planck pour avoir ce cumul de petites distances qui est celle de la distance que parcours la lumière.

▬LES DÉMONSTRATIONS LES PLUS SIMPLES SONT LES PLUS BELLES.
Calcule avec les vraies valeurs ¦¦
(1/5,391247×10E-44)×(1,616255×10E-35)=299792422,79198115018658948477041 m
(1,8548584399861479171701834473546×10E43)×(1,616255×10E-35)=299792422,79198115018658948477041 m.
Si nous faisons la différence entre cette vitesse actuelle qui est même une constante universelle et notre calcul donnant une distance plus courte, et bien cette différence est de 35 mètres, car en 299792458-299792423=35 mètres.
Le problème de fond est que ces valeurs qui sont même des constantes universelles, ont des marges qui sont des tolérances, mais si à partir de deux valeurs données nous voulons calculer la troisième, et bien cela devient faux.
Donc il peut y avoir des imperfections dans l'ensemble de ces constantes, mais il faudrait au moins que ce qui est donné comme officiel, retombe sur ces pattes, car ces trois constantes devraient être relier entre elles, même si elle ont des tolérances de valeurs. Bien sûr qu'est-ce que 35 mètres sur 299792458 mètres, et bien en gros 1,167E-7. Avec cette façon de faire en reliant les constantes universelles entre elles, et bien on peut être encore plus précis, mais le problème posé reste, car qu'elle est la constante qui cloche et qui est à remettre en cause, a moins qu'il y en ait deux Ɂ

▬Notre remarque qui semble très technique est en réalité très simple, car c'est comme si on avait cette petite expression de CM1 2×3=6, où à partir de deux nombres on trouve le troisième, mais il faut considérer dans ce que l'on avance que le 2 par exemple, doit être mis comme 1/2 et où ce 2 doit être utiliser sous son inverse comme 1/2=0,5 et donc on aurait 1/2×3=1.5 ou encore 0,5×3=1.5. Le fait de mettre une petite valeur comme ce 0,5 sous la forme inverse comme 1/0,5 augmente forcément le nombre, et c'est ce qui se passe pour le Temps de Planck qui est très petit.

▬Pour conclure et résumé ¦¦
La vitesse de la lumière actuelle est plus grande de 35 mètres par rapport au calculs effectués, mais ces constantes sont calculées et testées dans quel environnement, car a t-on calculé les constantes de Planck dans le vide Ɂ
▬Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

gravatar
Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN écrit :

▬JFP¦¦20200414¦¦Bonjour. Totalement oublié de dire que le contenu de l'article est aussi super et pas que le titre...
▬Sur ce que nous avons avancé dans notre message précédent, comme quoi la vitesse de la lumière n'était pas de 299792458 m/s mais de 299792422 m/s soit de 35 mètres de moins, et ce suite aux calculs avec les constantes de Temps et de Longueur de Planck, où on peut déterminer une fréquence de temps à partir de cette même constante de Temps de Planck, et bien la définition du mètre étalon risque d'en prendre un coup, car ce mètre étalon est donné comme la 299792458e partie de cette distance de la vitesse de la lumière parcourue en seconde, et comme celle-ci devrait changée d'après nos calculs très simple, et bien la définition du mètre étalon ne peut que changer également, à moins que nous nous plantions complètement.
▬Avec nos calculs le mètre serait donc de la 299792458e partie de la distance parcourue en une seconde par la lumière dans le vide et non de 299792422e partie comme ce qui est définit par la convention des pois et mesures, de la Résolution 1 de la 17e CGPM (1983). Voir article par le lien qui suit ¦¦
https://www.bipm.org/jsp/fr/ViewCGPMResolution.jsp?CGPM=17&RES=1
▬Si sur ce que nous avançons, cela s’avère vrai et donc reconnu, et bien un nouvel étalon de mètre sera en cours, mais en réalité nous ne pensons pas que cela changera beaucoup les règles des écoliers. Par contre en astronomie cela risque de faire un grand boom, car nous allons être plus près des étoiles, et là c'est chouette...
▬Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :

@Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN : on a ici un peu un problème d’œuf et de la poule : on peut utiliser la vitesse de la lumière pour calculer la constante de Planck, et inversement.

Il nous faut définir une des constantes comme la référence universelle et exprimer l'autre en fonction d'elle.

Ce genre de problème est ce qui a rendu si difficile l'expression de l'unité du kilogramme (exprimé jusqu'à il n'y a pas encore si longtemps que ça à partir d'un bloc de platine, et non une équation). Aujourd'hui le kilogramme est défini à partir de la constante de Planck (entre autres).

Aujourd'hui, à la fois la vitesse de la lumière et la constante de Planck sont définies de façon exacte.
Bien-sûr, ces valeurs sont immuables dans l'univers, mais les nombres que l'on a mis dessus ne vont plus du tout changer. Quand on dit que la lumière va à 299 792 458 m/s, cette valeur est 100 % exacte, et les éventuels ajustements vont se faire non plus sur cette vitesse, mais sur la définition du mètre et de la seconde.

Il en est de même pour les constantes de Planck, de Boltzmann, d'Avogadro ou d'autres.

Pour moi, l'erreur que tu trouves dans tes calculs n'en est pas une : la vitesse de la lumière est exacte et est fixée à 299 792 458 m/s. L'erreur vient de tes constantes : le nombre que tu prends pour la distance de Planck et le temps de Planck ne sont pas des constantes : elles sont définies à partir d'autres (dont la vitesse de la lumière, exacte).

D'ailleurs, la vitesse de la lumière est fixée avec 9 chiffres significatifs, alors la longueur et le temps de Planck que tu utilises sont précis avec 7 chiffres significatifs. S'il y a un ajustement de valeur à faire, c'est sur ces longueurs et temps de Planck, pas la vitesse de la lumière.

gravatar
Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN écrit :

▬JFP¦¦20200414¦¦Bonsoir. Merci beaucoup de votre retour.
▬Il n'en reste pas moins que si des valeurs-notions existent et considérées dépendantes les unes des autres, et que à partir de deux d'en elles, on ne puisse pas retrouver la 3e, ces données dites plus ou moins des constantes sont des fausses constantes. Si les constantes de Planck et de leur dérivées sont fausses, alors il faut les changer, mais nous pensons que des tas d'autres constantes ou dérivées dépendent des constantes et dérivées de Planck.
▬Vous dites ceci ¦¦
[Quand on dit que la lumière va à 299 792 458 m/s, cette valeur est 100 % exacte, et les éventuels ajustements vont se faire non plus sur cette vitesse, mais sur la définition du mètre et de la seconde.]
▬Nous serions curieux de savoir et connaître comment on calcule cette vitesse de la lumière dans le vide, et donc une certaine distance, car le mètre étalon d'origine ne pas vraiment servir, d'ailleurs, pour calculer une unité et bien on se sert d'un étalon origine, mais on voit très mal comment l'utiliser dans l'espace.
▬Si la seconde était une division d'une journée d'un jour à l'autre tenant compte du zénith, et qu'en suite on utile des matériaux et leurs résonances très grandes pour définir la même unité mais avec des moyens plus précis, il n'en reste pas moins, qu'il faille une unité de départ qui est le jour sur terre en tenant compte que cette même terre et en révolution autour de notre soleil.
▬Le problème des unités des poids et mesures et que l'on affine les valeurs de ces unités en utilisant des notions ayant de grandes fréquences, et donnant une plus grande précision si fractionnement de l'unité à réaliser, mais pour nous le problème à comprendre subsiste, car pour cette vitesse de la lumière, et bien deux notions à utiliser et dans des contextes différents, car la seconde est défini sur terre même avec des contraintes, et la distance que parcours la lumière est défini justement hors de cette terre, mais on ne sait pas à quelle distance, et donc pour nous cela ne veut rien dire.
▬Tester cette vitesse par rapport à la terre à la lune est un certain vide si on sort de l’atmosphère, mais tester de la terre au soleil est un autre vide pour nous, et tester une distance dans vide qui serait hors de notre galaxie serait encore un autre vide. Pour nous le vide ne veut rien dire, car des vides il y a autant qu'il puisse y avoir une infinité de référentiels.
▬De dire que c'est à 100% exacte pour cette distance faisant office de constante, nous semple curieux, Car que représente cette très grande distance par rapport à ce que l'on connaît sur terre et les environs Ɂ Et bien nous pensons de suite à la lune qui est à 384 400 km de la terre et donc un peu plus d'une seconde lumière. Mais comment avons nous pu calculer cette distance, car si c'est avec le mètre étalon, et bien nous n'y croyons pas du tout, et d’ailleurs toutes les grandes distances sont calculées comment Ɂ Même ce soleil qui est beaucoup plus loin que la lune, et bien comment peut t-on estimer sa distance Ɂ Et il en va des premières étoiles par rapport à nous, puis des premières galaxies ainsi de suite.
▬Si au niveau de la seconde et même de ses divisions cela est possible d’être précis, car l'environnement le permet, mais de calculer cette vitesse donnant une distance très grande, nous parait très curieux, car comment peut t-on calculer cette distance et non vraiment la mesurer. Si on peut calculer des distances avec cette notion de fraction de secondes, et bien pas de problème donnant une sorte d'étalon supérieur en distance. Mais il faudrait par exemple que sur la lune nous puissions faire un aller/retour à la lumière pour calculer une distance fonction de cette étalon temporaire que l'on a confectionné sur terre. Mais la encore l'atmosphère est traversée à deux fois et donc théoriquement une vitesse ralentie. Pour les poids et donc les masses, cela semble difficile, mais au moins nous avons les élément sur terre pour le faire, et peu importe comment on calcule le kilogramme, mais pour les distances très grande d'autant pour cette vitesse de la lumière nous parait difficile, et incompréhension.

▬En fait le problème que nous avons soulevé, ne peut pas être réglé et est insoluble, car trop valeurs dérivées de la constante de Planck comme de celle de vitesse de la lumière définissant une distance, ne peuvent être remis en cause, même si ces constantes sont fausses, car changer remettrait en cause trop de choses, et nous pensons que pas plus la cette vitesse la la lumières que les constantes de Planck et leurs dérivées soient des vérités absolues, donc nous avons soulevé un problème réel qui ne peut pas être réglé, car suivant des domaines de la science il y aurait trop de remises en cause.

▬L'argumentation que vous avez donné, en disant qu'il y a 9 chiffres significatifs pour cette vitesse lumière, et que seulement 7 chiffres significatifs pour le Temps de Planck, nous semble non valide, car pour un seconde de tomber pile poil au mètre près, nous parait plus curieux, car quel lien entre un fractionnement arbitraire de la rotation de la terre et la vitesse de la lumière dans le vide Ɂ Et bien aucun rapport. Bien sûr il en va de même pour le temps de Planck sans rapport avec la rotation de la terre, mais pour cette valeur, même si il y a moins de chiffres significatif, cela est sans comme une mesure délirant, car avec cette notion de nombre très petit de 10E-44 c'est époustouflant et inimaginable même, car presque quarante zéros avant les chiffres significatifs cela fait une très grande grandeur, bien plus grande que la vitesse de la lumière en chiffres, car on sait de mieux en mieux calculer ou plus exactement évaluer la seconde, tandis que les grandes distances sont moins remises en cause. Et pour reprendre le nombre de 7 chiffres significatifs pour cette vitesse lumière, il y en a tout aussi que 7 chiffres en tout pour un nombre résultant, taudis que pour le temps de Planck il y a 44 chiffres. Et on peut même dire que les zéros dans cette constante du Temps de Planck sont aussi significatif que les non zéros.

▬Nous voulons aussi dire que cette notion de fréquence à partir de la seule donnée du Temps de Planck n'est pas notre idée, et que nous trouvons cela très beau comme une nouvelle notion. Cette idée très belle idée de fréquence vient de Monsieur Gérard BLANVILLAIN, si c'est de lui, et qui est une personne passionné de sciences et ayant publié des livres. Nous n'avons fait que d'utiliser un de ses derniers ouvrage à paraître où il utilise des arrondis dans son œuvre, et nous avons vérifié ses arrondis comme des valeurs dites réelles que nous avons été piocher sur le site Wikipédia, pour vérifier la relation entre Temps et Distance de Planck, et normalement retrouver cette vitesse lumière qui en découle.

▬Dans notre message précédent nous avons écris [par la convention des pois et mesures], et donc une erreur de vocabulaire, mais une erreur très drôle en définitive, car les petits pois et les petites mesures nous font bien sourire, et naturellement il fallait écrire des poix et des mesures, qui est aussi assez drôle mais volontaire...

▬Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :

@Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN : En fait ce qu'il faut voir pour les constantes physiques, c'est qu'elles sont définies de façon exacte.

La vitesse de la lumière est également très exactement à 1x la vitesse de la lumière.
Et la constante de Planck est définie contre étant très exactement 1x la constante de Planck

La seconde est définie comme très exactement 9 192 631 770 oscillations d'une radiation bien précise émise par un atome de césium 133.

Ensuite on définit le mètre, qu'on peut diviser en un certain nombre de distances de Planck, et ainsi de suite, en étant la distance que l'on parcourt si on va à la vitesse de la lumière (1,0 c) durant 1/299792458 seconde.
Si on a pri 299792458 et non pas autre chose, c'est pour correspondre et approcher une distance usuelle déjà utilisée depuis longtemps (la distance "du mètre").

C'est pas l'inverse.

Le système d'unités actuel est construit de telle sorte que nos dimensions étalons (=nos unités) dépendent des constantes de l'univers, et non plus d'un bout de platine (pour le mètre) ou de la vitesse de rotation de notre planète (pour la seconde).

Depuis 2019, sept constantes sont prises telles qu'elles dans la nature et on définit chacune des sept unités de base avec elles.

gravatar
Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN écrit :

▬JFP¦¦20200426¦¦Bonjour. Nous sommes désolé d’être têtu comme des Bretons que nous sommes.
▬Nos explications précédentes sur cette notion de vitesse de la lumière, à vouloir recalculer la longueur de Planck suivant cette constante absolue de (299792458) m/s et de cette seconde terrestre, est en réalité très utile, car en partant du temps de Planck, et de cette constante, car cette constante se déduit comme étant un rapport constant entre le déplacement ou vibration d'une énergie indépendamment des unité choisies et correspondant au quantum de Planck.

▬Nouvelle longueur arrondie de Planck de 1,61625519e-35 m ajoutant 2 décimales et non de 1,616255e-35 m ¦¦
5,391247e-44 seconde. Temps de Planck.
299792458/(1/5,391247e-44)=1,616255189803055806242550779239e-35 m.
299792458/(1/5,391247e-44)=1,61625519e-35 m. Longueur de Planck améliorée et arrondie permettant les calculs.

▬Voici une formule simple pour définir la célérité dans le vide en m/s en restant sur terre sans savoir si cela existe ¦¦
1,61625519e-35/5,391247e-44=299792458,03429150992339991100389 m
▬Avec donc un arrondi à 299792458 m avec une différence de 34 millimètres mais comme L est déjà un arrondi...

▬Voici une formule simple pour définir le mètre en partant de la constante 299792458 sans savoir si cela existe déjà ¦¦
299792458/(5,391247e-44/1,61625519×e-35)=1 mètre
▬Dans cette nouvelle façon de faire, on peut calculer le mètre en étant sur terre mais avec des appareils sophistiqués.

▬Si nous prenons les dérivées de longueur et temps de la constante "h" de Planck, et bien on peut dire que le rapport de distance et de temps donne un rapport constant comme étant L/T=R et où ce R est celui de la vitesses de la lumière dans le vide, avec ces unités de mètre entier, comme d'une seconde entière, et où ces unités sont conventionnées. La propagation de l’énergie est donc immuable et invariable et est indépendante des différentes échelles, et correspond à cette formule très simple de L/T=R indépendamment des unités choisies. Que L soit la distance parcourue en mètre en une seconde, ou que ce L soit la longueur de Planck parcourue dans un laps T de temps de Planck, le rapport R reste le même, et donc que ce R devient une constante universelle donnée comme étant (299792458).

▬Comme le rapport de L/T=R avec l'utilisation des dérivées de la constante "h" de Planck ne tombe par juste avec les valeurs officielles, par rapport à la constante fondamentale de (299792458), il faut donc remettre en cause soit la valeur de la longueur, soit la valeur du temps de Planck, ou voir même les deux. Il faut aussi entendre par la notion de déplacement de l'énergie ou de propagation de l'énergie, comme étant une propagation stationnaire et comme étant une oscillation, ayant un cycle de ce quantum de Planck et donnant lieu à une fréquence. L'énergie minimum battant la mesure du temps, peut être considérée comme une énergie stationnaire donnant une cadence précise et une vibration de changement de volume de ce quantum de Planck. Les ondes électromagnétique possèdent ce même battement, mais sont des entités particulières, car il y a propagation de l'énergie dans l'espace, tandis que la dite matière dépendant de ce quantum d'énergie de Planck, reste inerte mais vibre et oscille comme les ondes. Les bosons comme les fermions dépendent de cette même fréquence de battement de l'énergie, et où la notion d'énergie est donnée comme étant un mouvement soit stationnaire comme étant une vibration, ou son contraire encore étant un cumul de déplacement de vibration. Au sein même du quantum de Planck il y a donc un déplacement ou oscillation d'une longueur L pour un laps de temps T donné, et que le rapport R=L/T soit constant à toutes les échelles de l'univers.

▬Les Jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

gravatar
Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN écrit :

▬JFP¦¦20200427¦¦Bonjour. Désolé mais nous nous sommes planté sur la formulation du mètre.
▬Voici une formule simple pour définir le mètre en partant de la constante 299792458 sans savoir si cela existe déjà ¦¦
▬299792458/(1,61625519/e-35/5,391247e-44)=1 mètre
▬Voici une formule simple pour définir le temps de Planck en partant de la constante 299792458 et de la longueur de Planck sans savoir si cela existe déjà ¦¦
1/(299792458/1,61625519e-35)=5,3912470006166732853566316201324e-44
▬Les Jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

gravatar
Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN écrit :

▬JFP¦¦20200429¦¦Bonjour Monsieur le Hollandais Volant.
▬Nous recherchons des sites dits plus ou moins officiels où l'on pourrait connaître les valeurs des constantes secondaires de Planck, telles que la longueur et le temps de Planck par exemple. Nous avons trouvé des tas de sites où des valeurs sont données, mais ces sites sont privés et non forcément reconnus, et par la même, les valeurs données ne peuvent pas toujours être prises en compte d'autant qu'elles varient d'un site à l'autre quand elles ne sont pas tronquées par des arrondis. Nous ne savons donc pas si ces constantes déduites de ce "h" de Planck sont des vraies constantes, et si elles sont répertoriées comme constantes fondamentales dans des tableaux officiels des poids et mesures.
▬Savez vous par quel moyen on peut trouver ces constantes de Planck, car nous avons essayé de trouvé par différents groupes de mots clef, à la recherche de sites officiels donnant ces valeurs, mais malheureusement non trouvé. Merci.
▬Les Jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

gravatar
Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN écrit :

▬JFP¦¦20200429¦¦Bonjour Monsieur le Hollandais Volant.
▬Nous vous remercions d'avoir perdu du temps à rechercher les deux sites officiels que vous nous donnez en liens à notre demande, afin de connaître des sites officiels où l'on trouve les valeurs secondaires de la valeur de Planck, mais malheureusement dans les liens envoyés, nous ne trouvons pas ce que nous cherchons. La constantes "h" de Planck est répétée on ne sait combien de fois dans ces sites, mais il n'y a pas mention des valeurs secondaires découlant de cette constante de Planck. Si il faut calculer soit même cette longueur et temps de Planck, à partir des unités de base, et bien nous ne savons pas faire. Le site de CGPM est trop complexe pour rechercher de l’information, car il y a bien une boite pour rechercher par mot clef, mais seulement par un seul mot clef, ainsi 'Longueur Planck" est introuvable.

▬Nous avions déjà trouvé ces deux sites avant votre envoi retour, et nous n'avions pas trouvé les réponses à nos questions en recherchant longueur et temps de Planck. Sur ces sites officiels, il n'y a aucun tableau récapitulatif des valeurs des constantes universelles et des constantes secondaires dépendant des premières, mais des répétitions de phrase en anglais-français définissant ce que sont les unités et leurs évolutions. Sites officiels bien trop complexes, pouvant récapituler par des tableaux simples, les différentes valeurs des constantes et des sous-constantes dépendantes, car nous avons l’impression de consulter des articles de lois et leur évolutions et tous les alinéas qui s'y rattachent, où la complexité est la même, et nous comprenons que des centaines de sites fassent eux-mêmes leurs tableaux, mais le problème est que les valeurs données par ces sites privés, ne sont pas constantes entre sites, et souvent des valeurs tronquées et arrondies. Nous ne réfutons pas l'histoire des poids et mesures, car elle est utile, mais pour des ingénieurs, physiciens et même des candides, rechercher des données physiques dans ces sites officiels est une horreur, car il n'y a pas de tableau synthétique récapitulant les différentes unités et sous-unités et leur valeur.

▬En recherchant par le groupe de mots clef "Longueur de Planck", le premier site trouvé, est celui qui est donné, juste après, et qui est superbement bien fait car très clair, mais les valeurs calculées sont des arrondies et c'est d'un grand dommage, mais les formules y sont pour faire soi-même les calculs que des milliers personnes ont déjà fait.
http://villemin.gerard.free.fr/Scienmod/Planck.htm

▬Le site de Wikipédia qui est un site reconnu pour exposer des explications physiques, est assez curieux? car voici 3 pages où la longueur de Planck es donnée mais change, et nous n’avons pas trop recherché si il y avait d'autres pages.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Longueur_de_Planck 1,616 255(18) × 10−35 m
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_physique 1,616 229(38) × 10−35 m
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27unit%C3%A9s_de_Planck 1,616 × 10−35 m

▬Nous restons donc sur notre fin et manque à ne pas trouver des valeurs et notions simples et officielles, car on ne va pas recalculer ce que des milliers de personnes ont déjà fait, mais il est dommage que ces sites plus ou moins officiels ne donnent pas de tableaux récapitulatifs des différentes valeurs des constantes et unités dérivant de ces constantes, car connaître l'historique des modifications liées aux poids et mesures est plus de l'histoire que de la physique, même si cela peut être utile.

▬Merci Monsieur le Hollandais Volant. d'avoir répondu.
▬Les Jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

gravatar
Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN écrit :

▬JFP¦¦20200430¦¦RE Bonjour.

▬Le bureau International des Poids et Mesures (BIPM) : 
https://www.bipm.org/
▬D'après ce que nous comprenons pour rechercher des liens dans cette base de données du site officiel BIPM, qui est le bureau International des Poids et Mesures, et bien le fait de mettre des mots espacés d'un blanc, comme ceci ¦¦ "longueur Planck", la recherche sur ces mots clefs est une recherche exclusive par mot et non par groupe de mots, ce qui donne une quantité incroyable de pages, car on trouvera des pages avec seulement le mot "longueur" et d'autres page avec seulement le mot "Planck" et cela ne correspond pas dans le sens de notre recherche comme pour la plupart des personnes recherchant un groupe de mots.

▬Pour affiner cette recherche nous avons donc essayé cette syntaxe particulière de ce même site, en utilisant le mot clef mot interne et spécifique en majuscule de "NEAR" qui permet de rechercher des groupes de mots associés et où il y une option donnant la distance entre les mots recherchés comme NEAR/n, et où ce n est la position du mot suivant. Par défaut cela est sûrement NEAR/0 c'est à dire que le deuxième mot spécifié doit être a coté du premier mot. Ainsi si nous donnons ceci "longueur NEAR Planck", cela sous-entend que nous recherchons la chaîne de caractères exacte comme étant "longueur Planck".

▬Par des essais successifs nous avons réussi à avoir un seul lien de page trouvée avec "longueur NEAR/5 Planck". Ceci prouve que on ne trouvera jamais dans toutes les pages de ce site, la mention suivante de "longueur de Planck". Mais comme certains liens sont des pages externes au site, et bien cela est possible que l'on puisse trouver cette notion recherchée de "longueur de Planck", mais bonjour sur le temps à rechercher et à lire des tas de pages, où il n'est même pas sûr que ce que nous cherchons sera trouvé. Malgré une base de données sûrement très grande et importante, la notion de recherche d'information est par contre très archaïque, car déjà la syntaxe de recherche est inhabituelle et peu performante. Il est étonnant que des sites très importants comme Les Poids et Mesures, soient aussi peu performants, et il en va de même pour les différents sites du gouvernement qui ne sont guère mieux, comme quoi les sites privés sont toujours en avance sur les sites dit officiels...

▬Il n'est pas étonnant que des sites privés fassent de beaux tableaux très simples que les sites officiels ne savent pas faire, mais que malheureusement les valeurs de ces constantes soient aussi variables d'un site à l'autre, ce qui ne donne aucune valeur crédible à ces sites privés...
▬Les Jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

gravatar
Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN écrit :

▬JFP¦¦202000504¦¦Bonjour Monsieur le Hollandais Volant.
▬Nous n'arrivons pas à trouver cette constante gravitationnelle sur le site qui vous nous avez préconisé, qui est Le bureau International des Poids et Mesures (BIPM) : 
https://www.bipm.org/
▬Si la constante "h" de Planck dépend de cette constante gravitationnelle, normalement on devrait pouvoir trouver ces deux constantes facilement, mais le site est tellement complexe, que sans doute nous ne savons pas vraiment comment chercher et utiliser ce site, car on n'arrive pas à trouver ce que l'on cherche, qui est pourtant simple.
▬Les Jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :

@Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN : G n'est pas utilisé dans la définition des unités, c'est pour ça qu'elle n'intervient pas. Elle n'a pas besoin d'être fixée (pas pour la métrologie en tout cas) et le BIPM ne s'en occupe pas.

Regarde plutôt sur le site du NIST : https://physics.nist.gov/cgi-bin/cuu/Value?bg
(Le NIST c'est un peu le "AFNOR" américain)

Sinon, regardes sur les recommandations du Comité de données pour la science et la technologie
(CODATA) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_physique

gravatar
Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN écrit :

▬JFP¦¦202000504¦¦Bonjour Monsieur le Hollandais Volant.
▬Nous vous remerciions pour les deux sites importants où l'on trouve la valeur de la constante gravitationnelle. Voici de que l'on a noté sur différentes recherches de cette constante gravitationnelle et des unités de Planck. Nous prenons comme symboles pour représenter ces constantes :
▬V=299 792 458 m/s Vitesse de la lumière dans le vide
▬F=9 192 631 770 Hz Fréquence de l’atome du césium 133 pour mesurer la seconde.
▬G= Constante gravitationnelle (variable suivant les sites)
▬H=Constante de Planck (variable suivant les sites)
▬L=Longueur de Planck (variable suivant les sites)
▬T=Temps de Planck (variable suivant les sites)
▬Le constat est que G, H, L, T, varient suivant les sites, mais cela devrait donner toujours les mêmes résultats, car ce sont des rapports entre ces constantes, mais cela n'est pas le cas...
▬L=Longueur de Planck Racine carré de √[(G×h)/c3]
▬T=Temps de Planck Racine carré de √[(G×h)/c5]
▬Que représente G ? G est la force entre deux masses d'un kilogramme chacune, distantes d'un mètre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_gravitationnelle
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27unit%C3%A9s_de_Planck
https://fr.wikipedia.org/wiki/Table_de_constantes_et_param%C3%A8tres_astrophysiques
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_en_carr%C3%A9_inverse
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27unit%C3%A9s_de_Planck
▬G=6,674 30(15)×10E-11 m3 kg-1 s-2 Wikipédia
▬G=6,673 84(80)×10E-11 m3 kg-1 s-2 Wikipédia Système d'unité de Planck
▬G=6,673 84(80)×10E-11 m3 kg−1 s−2 Wikipédia Paramètres astrophysiques
▬L=1,616 24(12)×10E-35 m Wikipédia
▬T=5,391 21×10E-44 s Wikipédia
▬G=6,674 2×10E-11 N m2 kg−2 (ou m3 kg-1 s-2) Wikipédia Loi en carré inverse
▬G=6,673 84(80)×10E-11 m3 kg-1 s-2 Wikipédia
▬H=6,626 070 040×10E-34 kg m2 s-1 (ou J⋅s) Wikipédia
▬HR=1,054 571 800×10E-34 kg m2 s-1 h réduite Wikipédia
▬Drôlerie du site Wikipédia car des pages différentes, et valeurs aussi différentes....
▬Sur la page "Système d'unités de Planck" où est donné Temps comme longueur de Planck, et bien si je divise la distance par le temps, je devrait retrouver la vitesse de de la lumière qui devrait être de 299 792 458 m/s, mais le résultat de cette simple division donne 299 758 857,35485067705434984232981, donc un écart de 33701 m en moins. Ce qui est anormal c'est que l'on donne les formules pour connaître d'autres constantes, et cela ne colle pas du tout.

https://theconversation.com/constante-gravitationnelle-universelle-quelle-inconstance-104119
G =6,674184×10E-11 m3 kg-1 s-2 est très faible, soit 66 millionièmes de millionièmes (66 précédé de 12 décimales).
https://media4.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_gravitation/mctc-constante-gravitation.html
https://media4.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_forces/force-gravitation-masse-2.html
G =6,672 59 ×10E-11 m3 kg-1 s-2
G =6,673 84 ×10E-11 m3 kg-1 s-2
▬Drôlerie du site Media4 car des pages différentes, et valeurs aussi différentes....
https://www.bipm.org/fr/CGPM/db/26/1/
▬H=6,626 070 15×10E-34 J s,
https://media4.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_gravitation/mctc-constante-gravitation.html
▬G =6,673×10E-11 m3 -sp/kg-s²
▬H=6,62606876.10-34 J-s
▬HR=1,0545716.10-34 J-s/rad (ou 6,582119.10-22 MeV-s) C
http://www.formules-physique.com/categorie/460
▬H=6,673×10E-11 (m3/kg-s²)
https://www.toutcalculer.com/mecanique/force-gravite.php
▬H=6,67408×10E-11 m3kg-1s-2 (ou Nm2kg-2), avec une imprécision de + ou - 0,00031.
https://www.toutcalculer.com/sciences/constantes.php
▬H=6.6732×10E-11 N.m2.kg-2
▬H=6.6262×10E-34 J.sec
▬Drôlerie du site TOUTCALCULER car des pages différentes, et valeurs aussi différentes....
https://www.bipm.org/fr/CGPM/db/26/1/
▬F=9 192 631 770 Hz,
▬V=299 792 458 m/s
▬H=6,626 070 15×10E-34 J s,
https://promenade.imcce.fr/fr/pages5/523.html
▬G=6,672 59×10E-11 m3 kg-1 s-2

▬Nous abandonnons nos recherches sur les constantes universelles et les unités de Planck, car tous les sites donnant plusieurs valeurs, sont des valeurs incohérentes entre elles, et d'un site à l'autre les valeurs changent.... Nous avons vu votre article sur la métrologie qui est "Pourquoi mesurer une grandeur physique n’est pas aussi simple ?", Mais ici dans ces cas particuliers où nous avons A×B=C, et bien quand on a deux valeurs, on devrait retrouver la troisième, même si la mesure est difficile à faire, voir impossible, car dans ce cas d’expression simple, il y a C qui est une constante qui ne peut pas changer, alors que A et B sont des approximations, mais cela devrait être proche pour pouvoir retrouver C même si A ou B sont des faux étalonnages. Nous nous doutons que A et B définissent d'autres notions importantes, et que c'est sûrement là, la difficulté, car augmenter ou diminuer une valeur d'unité pour que cela tombe presque juste pour une formule donnée, aura forcément des incidences sur d'autres unités et formules.

▬Nous vous remercions de vos recherches pour les sites donnés en retour, ais nous sommes étonné que des tables de constantes et d'unités ne soient pas publiées officiellement par des sites importants. Nous ne savons pas comment procèdent les chercheurs et scientifiques, et d'ailleurs les valeurs sont une chose, mais les conditions de mesurer certaines valeurs et unités, n'est pas plus accessibles par des pages internet, car cela fait tant, sans vraiment savoir comment sont réalisées les mesures...

▬Les Jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

gravatar
jepat écrit :

Bonjour,

La valeur de la vitesse de la lumière est égale à 299 792,46 km/s avec une marge d’erreur de 20 cm par seconde. C’est le dernier chiffre officiel obtenu grâce à une mesure laser. Vu la faible marge d’erreur pouvons-nous considérer cette vitesse comme constante dans le cadre de la physique quantique où les mesure se font au-dessous de la nanoseconde ? Que dire dans le cadre d’une galaxie comme la Voie lactée d’un diamètre de 100.000 années-lumière ? D’autre part nos mesures se font au niveau de la Terre ou au mieux dans notre système solaire. Enfin, la mesure du temps est réalisée par des horloges atomiques dans notre environnement que je qualifierais de très proche (en raison de la taille de l’Univers). Quand on parle de la vitesse de la lumière c’est, bien sûr celle qu’elle a dans le vide.
C’est là où une confusion peut surgir. Le temps est une donnée relative en fonction d’une vitesse de déplacement. La Terre s’éloigne du Soleil de 15 km par million d’années et de ce fait sa vitesse orbitale diminue. Tout cela conjugué, nous oblige à penser que nous n’avons pas les critères indispensables pour qualifier « c » de constante. Cependant, elle est vraiment une constante, et ce pour chaque point de l’Univers où l’on fait la mesure, mais sa valeur est indissociable d’un temps local. Cette confusion est dû à notre méconnaissance totale de la nature profonde du temps. A ce sujet vous pouvez voir ma proposition d’un nouveau paradigme que j’ai nommé « Nautile » (http://www.universstrobofractal.fr

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :

@jepat : La vitesse de la lumière est fixée à 299 792 458 m/s. Si elle varie en vraie, cette valeur restera la même : ce sera alors la définition de ce qu’est « un mètre » qui va changer.
On raccourcirait ou rallongerait le mètre de façon à ce que la vitesse de la lumière soit de nouveau égale à 299 792 458 m/s.

C’est le fonctionnement du système des unités internationnales : les unités varient de façon à pouvoir maintenir les constantes de l’univers… constantes, en valeur.

Par contre, comme tu dis, la physique actuelle considère la vitesse de la lumière comme une constante universelle, tout comme un tas d’autres paramètres libres (constante de Planck, de Boltzmann, constante de gravitation universelle, charge de l’électron…). Ces paramètres là se font effectivement en fonction de nos connaissances actuelles et de notre capacité actuelle à mesurer ces constantes.

Mais une chose est sûr : dans le cadre du système des unités de mesure, il n’y a AUCUNE incertitude sur la valeur de la vitesse de la lumière. Celle-ci est fixée à une valeur exacte. Ce qui va changer, c’est ce qu’on appelle « un mètre ». C’est la définition du mètre qui va s’adapter pour conserver la vitesse de la lumière à la valeur que l’on a défini.

gravatar
jepat écrit :

Remarque judicieuse ! (Le mètre dématérialisé est lié à une fréquence donc à un temps).
Effectivement, du fait que les secondes dureront de plus en plus longtemps, nous avons le choix :
Soit, nous raccourcirons le mètre, pour conserver nos constantes, aussi bien dans le domaine de Planck que dans l’Univers (cher à Einstein) et resterons alors prisonniers de nos contraintes dans nôtre vaisseau spatiale : la Terre.
Soit, nous faisons le grand pas en adaptons les secondes telles que nous les offre un Univers « strobofractal ». Celles-ci seront indispensables aux générations futures quand elles envisageront de quitter notre système solaire.
En attendant repensons le temps d’une autre manière afin d’éviter d’être piégés par des artéfacts comme c’est le cas de la matière noire (pour l’Univers), la position erronée des sondes « Pioneer » (dans notre système solaire) ou encore la superposition (dans le monde quantique).

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :

@jepat : Je préférerais que l’on passe directement à un système d’unités naturelles, si l’on devait changer tout ça.

D’ailleurs, il est amusant de voir que dans bon nombre d’univers de fiction, l’on compte toujours le temps en année terrestres. C’est le cas par exemple dans la série Fondation, d’Isaac Asimov : bien que ça se passe plusieurs milliers d’années dans le futur, que l’humain a colonisé la galaxie et que la Terre même est totalement oubliée…
Parler d’années terrestres sert de référence dans toute la galaxie, mais ça n’a clairement plus de sans d’un point de vue astronomique : il n’y a pas une seule planète dans la galaxie qui a exactement la même année que la notre…

gravatar
Juju écrit :

R U R.Daneel Olivaw ?
(j'adore I. Asimov)

gravatar
Serendipity écrit :

Cher « Couleur Science » je profite de votre sujet sur la vitesse de la lumière pour vous poser une question que je me pose depuis longtemps :

Les ondes mécaniques (sonores, sismiques …) ont un support matériel pour se propager.
Je me suis souvent demandé quel était le support des ondes électro-magnétiques. Il ne peut pas s’agir d’un support matériel puisque les OEM sont immatérielles (c’est de l’énergie).
Il m’est venu une idée en regardant (sur Internet) des vidéos expliquant les « fluctuations quantiques du vide». Ces particules qui apparaissent et disparaissent très rapidement en permanence, ne pourraient-elles pas être ce support énergétique qui permet aux OEM de se propager dans le vide ? (Ou dans les milieux transparents puisque la matière est surtout faite de vide).

Merci d’avance de ne pas vous moquer si ma question vous parait idiote.
Et merci beaucoup de mettre vos connaissances à la disposition des inconnus qui apprécient votre site.

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :

@Serendipity : La nécessité d’un support pour les ondes EM était une hypothèse avant, mais ce support n’a pas pu être mis en évidence. Dans l’état actuel des connaissances, les ondes EM sont leur propre support : le champ électrique apparait à cause du champ magnétique variable. Et comme le champ E apparaît en partant de rien, il est lui-même variable. Or, un champ E variable, ça engendre un champ M, variable aussi, et ainsi de suite. C’est comme ça que ça progresse.

Il n’est pas impossible que les particules virtuelles issues des fluctuations quantiques aient un effet sur la lumière, mais on n’a pas besoin de ça — dans la théorie actuelle — pour expliquer la lumière.

gravatar
Serendipity écrit :

Merci de votre réponse rapide.
Oui j’avais bien lu sur votre site (et sur 1 ou 2 autres sites) cette explication de la propagation des OEM.
Mais quelque chose m’échappe.
J’ai bien compris que dans le monde concret, les champs électriques et magnétiques sont liés, l’un entrainant l’autre C’est-à-dire que lorsque les électrons se déplacent (dans un câble électrique ou dans un champ électrique), cela entraine une orientation particulière (et organisée) des spins des électrons, ce qui crée un champ magnétique. Il s’agit là de la matière, et l’explication est matérielle, et vérifiable expérimentalement.

Mais les ondes électro-magnétiques ne sont pas de la matière. Les photons ne sont que de l’énergie, puisqu’ils n’ont pas de masse. Leur action ne se voit qu’à la réception, lorsque cette énergie a une influence sur la matière.
Donc je ne vois pas comment on peut appliquer le même raisonnement à 2 choses qui ne fonctionnent pas de la même façon, et ne sont pas de la même nature : matière et énergie.

J’aimerais avoir votre raisonnement, et je vous en remercie.

gravatar
Francois écrit :

bonjour, je lis tout votre dossier Lumière avec grand plaisir, et vous remercie de tous vos efforts de vulgarisation !
mais ça me provoquer plein de questions.

Vu que dans le visible les longueur d'onde sont autour de 10^-7m, alors que les atomes sont autour de 10^-12m, est-ce qu'un labo a réussi à construire un cristal tubulaire qui reduirait la permitivte électrique ou la perméabilité magnétique d'un vide en son coeur, par la superposition des ondes electrique et magnetique de leurs atomes, comme les nanotubes de carbone qui annulent la résistance électrique en leur centre ?

autre question : si la lumière" jaillit d'un champs precurseur (l'électrique induisant le magnétique ou son inverse), pourquoi la matière inerte à température ambiante, ne dégage pas une lueur vu lacquantité d'électrons en oscillations, ou bien un aimant dégageant un champs magnétique devrait aussi créer de la lumière ?

merci

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :

@Francois :

autre question : si la lumière" jaillit d'un champs precurseur (l'électrique induisant le magnétique ou son inverse), pourquoi la matière inerte à température ambiante, ne dégage pas une lueur vu lacquantité d'électrons en oscillations, ou bien un aimant dégageant un champs magnétique devrait aussi créer de la lumière ?

Mais elle le fait !
C’est juste que cette lumière n’est pas visible à l’œil nu, car elle se situe dans les infrarouges. Avec une caméra infrarouge, on voit très bien la couleur de chaque corps, qui dépend alors de la température : ton corps à 37 °C émet une lueur plus vive que les murs à 20 °C par exemple. Et si tu fais ça, tu viens alors tout simplement de réinventer la caméra thermique, qui fonctionne très exactement sur ce principe.

Là encore, selon que l’on observe le monte en infrarouge, en visible, un UV, en rayon X, gamma, ou même en ondes radio, en micro-ondes… on voit plein de choses différentes. J’ai un article sur ça : https://couleur-science.eu/?d=f813de--quoi-ressemble-le-monde-dans-les-autres-gammes-spectrales

gravatar
Slyde écrit :

Oui en effet difficile de comprendre qu'elle la nature fondamentale qui régit la vitesse de la lumière. Perméabilité et permittivité du vide nous interroge sur le comportement conductance et résistante du vide qui transmet la lumière et que par se comportement donne un non sens au vide absolu. Je pense qu'il ne faut pas voir notre monde composé de vide et matière absolue mais plutôt d'un continuum espace-temps. Et que le phénomène ondulatoire de la lumière est une fluctuations de cette espace-temps. Du faite que nous sommes dans un monde multi-dimensionnelle beaucoup de paramètres nous sont imperceptible et difficile à comprendre et surtout à interpréter. Je pencherais sur un point de vue que l'expansion de l'univers nous permet un déplacement à travers le temps à une certaine vitesse et que la limite de la vitesse de la lumière en est lié. Le temps et l'espace sont lié dans les fluctuations et courbure spatio-temporelle se qui en résulte la relativité générale mais aussi la relativité restreinte. Au plus je me déplace à une vitesse proche de la lumière au plus mon temps s'en trouve impacter car par mon déplacement mon axe temporel se trouve incliné par rapport à celui d'un observateur fixe. Jusqu'à être perpendiculaire si j'atteins la vitesse de la lumière ce qui en résulte que mon temps paraîtra être arrêté au yeux de l'observateur fixe.
Par ce phénomène d'inclinaison temporel et vitesse d'écoulement du temps de l'univers donne une vitesse spécifique infranchissable à la lumière.

gravatar
lambda écrit :

Super article, j'ai enfin une représentation de la notion de "paquet d'ondes".

Par contre je reste sur ma faim sur deux questions (naïves) :

- le champ E induit le champ M qui induit le champ E, ok c'est chouette, mais du coup ça commence comment ?

- la célérité de la lumière : pourquoi est-elle fixe quelque soit le référentiel ? Je n'arrive pas à le comprendre. La seule idée qui me vient pour m'en faire une compréhension cohérente c'est qu'il y a un rapport (mystérieux pour moi) entre la masse et l'écoulement du temps, que le photon n'ayant pas de masse il n'a pas pour lui de notion d'écoulement du temps, donc pas de notion non plus de vitesse, et que le "déplacement" du photon se fait donc dans un "état" de l'univers où seul existe l'enchaînement des évènements (causes et conséquences) sans notion de temps ni d'espace associé, donc célérité "fixe" quelle que soit le référentiel. Ce qui nous semble étrange seulement parce que nous, êtres massiques, connaissons la sensation de l'espace et du temps.

En plus ça semblerait pas trop incongru qu'il y ait un rapport entre la présence d'une masse et l'émergence de l'espace et du temps (donc de la vitesse), vu que cette masse a une influence bien connu sur la "proportion" d'espace et de temps dans la célérité d'un objet massique (si j'ai bien compris).

À quel moment mon raisonnement sombre t-il dans le n'importe quoi ?

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :

@lambda :

le champ E induit le champ M qui induit le champ E, ok c'est chouette, mais du coup ça commence comment ?

Comme tu veux : soit par E, soit par M.

Si c’est E, alors il suffit de faire traverser un courant électrique dans un conducteur. Les particules chargées vont se déplacer, et ça, ça forme un champ M. Ces champs (E+M, soit EM) vont rayonner en dehors du conducteur. Tous les conducteurs électriques, partout, font ça. Nous baignons dans les ondes qui proviennent des fils électriques de nos maisons et nos appareils électriques.
La lumière est juste une gamme d’onde EM auquel notre œil est sensible. Mais les ondes radio, ou les rayons X sont physiquement et essentiellement la même chose.

Si c’est M, alors il suffit de remuer un aimant : le champ M varie et va induire un champ E dans tout conducteur qui se trouve à proximité. Et on se retrouve dans le cas 1.

- la célérité de la lumière : pourquoi est-elle fixe quelque soit le référentiel ? Je n'arrive pas à le comprendre. La seule idée qui me vient pour m'en faire une compréhension cohérente c'est qu'il y a un rapport (mystérieux pour moi) entre la masse et l'écoulement du temps, que le photon n'ayant pas de masse il n'a pas pour lui de notion d'écoulement du temps, donc pas de notion non plus de vitesse, et que le "déplacement" du photon se fait donc dans un "état" de l'univers où seul existe l'enchaînement des évènements (causes et conséquences) sans notion de temps ni d'espace associé, donc célérité "fixe" quelle que soit le référentiel. Ce qui nous semble étrange seulement parce que nous, êtres massiques, connaissons la sensation de l'espace et du temps.

Je n’ai pas de réponse précise, ça sort de mes connaissances.

Ce que je peux dire par contre, c’est que notre Univers semble avoir comme constante absolue la vitesse de la lumière. Ce n’est pas elle qui est fixe quelque soit le référentiel, ce sont les référentiels qui se déforment plus ou moins selon leur rapport à la lumière.
L’état de base, c’est la lumière, et c’est tout le reste qui est construit autour ; en tout cas dans le cadre mathématique qu’est la relativité.

On pensait que la lumière était relative à l’espace et au temps (qui étaient absolus dans la théorie de Newton), mais Einstein a créé une théorie nouvelle, basée sur des expériences réelles qui mettaient en défaut les hypothèses de Newton) selon laquelle c’est en fait la lumière qui soit une absolue, et le temps et l’espace qui varient.

Ce n’est qu’une idée de ma part, mais il semble que la lumière — ie : la variation des champs E et M se propageant — soit un phénomène tellement fondamental que c’est tout l’unviers qui soit construit autour de ce principe. Pourquoi, je ne sais pas. Mais si on veut construire notre univers, on doit fixer la vitesse de la lumière avant toute chose.

Peut-être que c’est la masse qui — au contraire de la lumière — entraîne cette notion de temps et de non-instantanéité des événements, comme tu dis. Mais je ne saurais pas le montrer mathématiquement.

gravatar
lambda écrit :

Bonjour,

Merci beaucoup pour tes réponses.

ce sont les référentiels qui se déforment plus ou moins selon leur rapport à la lumière.

Ça, ça a débloqué un truc et m'a permis d'enfin comprendre pas mal d'explications qui me restaient obscures depuis des années, malgré tout mes efforts, donc merci :).

C'est assez satisfaisant de sentir les pièces s'agencer de façon à peu près logique les unes par rapport aux autres.

Par contre je butte sur une nouvelle question : il semblerait bien que l'énergie comme équivalence de la masse, et l'énergie comme "facteur de perturbation des évènements spontanés de l'univers" (tout ce qui va modifier les rapports entre les éléments des systèmes aux différents niveaux de l'univers, quantique comme macroscopique d'ailleurs) soit une seule et même notion. Comment cela se fait-il ? Cela est-il simplement dû au fait que l'énergie dans m=E/c2 ne correspond finalement qu'à l'énergie de liaison entre les particules massiques ? Mais alors, cela signifie t-il que tout événement impliquant un échange ou une mise en commun d'énergie produit une masse, transitoire en l'occurrence, et donc une déformation de l'espace-temps ? Ou alors est-ce non la masse en elle-même mais uniquement la présence de particules massiques qui provoque cette courbure de l'espace-temps ?

gravatar
Le Hollandais Volant écrit :
Comment cela se fait-il ? Cela est-il simplement dû au fait que l'énergie dans m=E/c2 ne correspond finalement qu'à l'énergie de liaison entre les particules massiques ?

C’est plus ou moins ça, oui.
Pour les molécules, c’est environ un millionième de l’énergie qui est de la masse (la masse des produits d’une réaction chimique est un poil léger que la masse des réactifs ; le reste étant libéré sous forme de lumière, d’énergie).

Pour l’énergie de cohésion nucléaire, on parle plutôt de 0,1 %.

Pour les particules constitutives des nucléaires et au delà, on parle d’un pourcentage bien plus haut (70 %). Ce sont les particules qui assurent cette liaison (bosons W par exemple) qui prennent cette masse. Quand la liaison est rompue, ces particules redeviennent de l’énergie. Beaucoup d’énergie.

Mais alors, cela signifie t-il que tout événement impliquant un échange ou une mise en commun d'énergie produit une masse, transitoire en l'occurrence, et donc une déformation de l'espace-temps ?

Masse et énergie sont équivalentes. On peut voir la masse comme une forme d’énergie, tout simplement.
Tout comme d’autres formes d’énergie. Si tu as un supraconducteur dans lequel circule un courant électrique, le courant sera maintenant et car c’est un supraconducteur, mais ça reste une forme d’énergie électromagnétique et on peut la stocker de cette façon. Ce n’est pas rentable en pratique, mais c’est utilisé dans certains labos pour ne pas avoir à la dissiper sous forme de chaleur (voir les SMES).

C’est une forme de stockage d’énergie. Et l’énergie chimique, comme nucléaire utilise essentiellement ça.

Ou alors est-ce non la masse en elle-même mais uniquement la présence de particules massiques qui provoque cette courbure de l'espace-temps ?

Attention, ce n’est pas seulement la masse qui déforme l’espace-temps, mais toute forme d’énergie.
Si tu arrives à mettre (d’une façon ou d’une autre) beaucoup de lumière au même endroit, ça déformera l’espace-temps aussi.

D’ailleurs, il y a un type de trou-noir (hypothétique) qui utilise ça : ça s’appelle un kugelblitz. Un amas de lumière si important que l’espace-temps se déforme et forme un trou noir, empêchant la même lumière de partir, ce qui maintient le trou-noir (excluant le rayonnement de Hawking).
Une fois l’espace-temps suffisant déformé pour former un horizon des événements, le trou noir à proprement parler, le trou noir est un trou noir, qu’il fut formé par de la masse ou de l’énergie lumineuse.

Mais comme le rapport entre la masse et l’énergie est d’un facteur de c², un nombre immense, il faut une quantité de lumière (littéralement) astronomique pour former un kugelblitz.

gravatar
Camille écrit :

Avez-vous entendu parler de la théorie MEGA - Modèle d'Espace Granulaire Animé ? Cette théorie trouverait sa place en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique et semble prétendre pouvoir les unifier. Et elle est, curieusement, assez simple.
Elle explique la gravitation, et conteste l'existence de la matière noire.
Elle justifie le spectre du rayonnement cosmique sur la base d'une interprétation de la loi de Planck ne faisant pas appel aux probabilités.
Elle propose une interprétation nouvelle de E=mc².
Tout ce qui y est dit serait vérifiable. Site : www.KbJ-Modele.fr

gravatar
M.Gagnon écrit :

@lambda :

Bonjour,
Je suis professeur retraité de philosophie et J'ai toujours été passionné par les sciences (physique, chimie, astronomie, etc).
Lors de ma formation universitaire, j'ai eu la chance extraordinaire d'assister aux cours de philosophie des sciences de M.Gilles Lane. Voici une courte notice biographique de l'homme.

https://philosophie.cegeptr.qc.ca/2007/05/deces-de-gilles-lane/

Je vous invite à lire son livre portant précisément sur les deux sujets les plus plus fondamentaux de la science actuelle : théorie de relativité et des quanta. Vous y trouverez matière à réflexion et une hypothèse étonnante pour expliquer et comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Voici la référence bilbliographique: Gilles Lane ETRE ET LANGAGE. Ed. Aubier-Montaigne. Coll Présence et pensée. No. 17. 334 pp. 1970.


Votre commentaire sera visible après validation par le webmaster.