14 854 841 149 842 240 070 159 272 d’années
C’est la durée entre chaque alignement des 8 planètes et de Pluton, avec une précision d’un jour sur la durée de la période de révolution de chacune d’elle. Évidement, toutes les planètes ne seront donc jamais alignées : le Soleil aura explosé bien avant tout ça et statistiquement, on a moins d’une chance sur un millions de milliards pour que l’alignement se soit déjà produit dans le passé.
Si on prend des valeurs approchées (en années), et donc réduisant un peu la précision de l’alignement, on peut descendre à 6,2 millions d’années entre chaque quasi-alignement, et là ça devient déjà plus intéressant car ça signifie qu’un tel alignement s’est déjà produit depuis le début de l’humanité.
1 000 kJ
Il s’agit de l’énergie contenue dans 40 grammes de chocolat noir et exploitable par l’organisme. C’est aussi l’énergie cinétique d’une voiture lancée à 125 km/h sur l’autoroute (source).
L’énergie c’est la capacité d’un corps à accomplir un travail, comme le déplacement d’un objet (une voiture ou un vélo, par exemple). Il y a différentes formes d’énergie (chaleur, déplacement, masse, lumière, électricité…) et il est possible d’utiliser des dispositifs convertissant une forme d’énergie en une autre. Ainsi, il existe des véhicules à moteur à hydrogène, à essence, électriques à batteries, électriques à panneaux solaires, énergie nucléaires qui ont tous une source d’énergie différente mais qui ont tous le même but de déplacer des passager, donc d’accomplir un travail mécanique.
Cette comparaison entre les voitures roulant à très vive allure et du chocolat permet de remettre les choses à leur place : l’énergie nécessaire pour faire fonctionner l’organisme humain est en réalité colossale.
0,023 %
C’est la pente de l’aqueduc romain construit au premier siècle et approvisionnant la ville de Nîmes en eau. L’aqueduc est celui qui passe par le pont du Gard.
Ce qui est incroyable ici, c’est que la source d’eau est située à 52 kilomètres de Nîmes, et la dénivelé total n’est que de 12 mètres, soit moins de 25 centimètres de pente par kilomètre d’aqueduc. Les romains n’avais pas de pompes et n’utilisaient donc que la pente pour faire écouler l’eau.
Il est à peine imaginable que la difficulté d’avoir un aqueduc si long et une pente si incroyablement faible : à cette échelle, la courbure de la Terre est 17 fois plus importante que le dénivelé de l’aqueduc, les Romains ne pouvaient donc pas ignorer les conséquences de la rondeur de la Terre dans le tracé de leur aqueduc.
Ceci est d’autant plus impressionnant que les romains n’avaient ni calculatrice, ni GPS, ni télémètres laser. Juste des pioches, des compas et un génie assez impressionnant. Et 2000 ans après, le pont du Gard est toujours debout, on peut même le visiter.
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